Pierre à moudre
Office de Tourisme
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Site et monument historique

Pierres meulières de Banges

Description

L’histoire de ces pierres remonte au XIV° siècle.

En 1337 on les exploitait déjà au lieu-dit « Planfay », prés de Banges. Ainsi le 23 octobre 1712, un papier signé par « Spectacle Hugues BAST.. », Avocat au Sénat, bourgeois de Chambéry et Cl. DEL’HOPITAL, commis au « banc à sel ». « Nous ferons descendre au « giet » (couloir) des Mollières, 50 pierres de moulin, par les nommés Jean DELALLIER-GOLLET et Joseph CUSIN-MERMET, et pour que les dites pierres soient plus tôt au lieu-dit « giet » des Mollières, le dit sieur DEL’HOPITAL fournira la corde pour en faciliter la descente ». En 1823, la carrière de Planfay est encore exploitée, mais l’extraction de la pierre en est difficile en raison des précipices voisins par lesquels on est obligé de descendre les pierres jusqu’aux Mollières. Le lieu de l’exploitation surplombe des falaises abruptes. Les meules étaient glissées jusqu’aux Mollières et là-bas, chargées sur un char muni d’un essieu en bois, transportées, certaines, jusqu’à Turin et il est vraisemblable que le nom des Mollières, comme le nom de famille MOLLIER (d’Ugine) autrefois prononcé MOLLIERE, viennent tous deux de ces pierres meulières, exploitées par les MOLLIER.
Plusieurs générations de MOLLIER-BOCHOZ ont exploité la carrière de Banges, au croisement de la route d’Héry et de la nouvelle route de Banges, (lieu-dit « Pierre Coquin »).
Avant 1914, dans ce village, il n’y avait plus qu’un seul tailleur de meules et de « basté » nommé FIDELE, d’origine italienne.
A flanc de montagne, dans une zône d’éboulis sur la carrière de Planfay, à Banges, étaient extraites de grandes roues de pierres, qui n’étaient autres que les fameuses meules utilisées dans les moulins d’autrefois.
Les ouvriers d’alors, vraisemblablement, des « journaliers », par dur labeur, choisissaient dans une roche ayant l’aspect d’un parfait conglomérat et aux dimensions de la meule à extraire. Du bloc alors sans forme, après le trou en son centre, l’axe de la future meule de moulin, il fallait tailler la roue extérieurement et pour finir la « décoller ». Nombreux trous percés sur toute la périphérie de la roue (visibles sur la photo), l’homme utilisait des coins en bois et avec l’eau pour les faire gonfler, la meule après quelques jours se désolidarisait de son bloc. »

Ouverture

Toute l'année, tous les jours.

Tarifs

Accès libre.

Infos complémentaires
  • Langues parlées : Français
  • Animaux acceptés : Non
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